En vivant à Vienne, nous sommes beaucoup plus sensibles aux actualités
européennes. La crise ukrainienne est présente au cœur des médias mais aussi dans
la société viennoise qui comporte un grand nombre d’ambassades, de représentants
à l’ONU et à l’OSCE. Au-delà d’être un problème territorial et ethnique (40% de
la population en Crimée est russophone), l’ingérence Russe (quelques soient les
raisons) cristallise des tensions internationales entre l’UE et la Russie à
propos de conflits d’influence sur les pays limitrophes aux deux blocs. Indirectement, la crise ukrainienne
met en lumière l’atmosphère qui est présente sur le vieux continent.
D’un côté,
les populations des pays de l’Est qui espèrent une entrée dans l’UE, car ils
croient aux valeurs de Paix, de Justice et de Progrès Social quelle peut leur apporter.
De l’autre, il y a les pays fondateurs de l’UE qui, aujourd’hui dans la crise, ont
tendance à se refermer sur eux même en pensant que l’UE est la source de tous
leurs problèmes.
Le cas de l’Ukraine où des hommes et des femmes ont donné leur vie dans
l’espoir de plus de justice sociale, avec une envie certaine de se rapprocher
de l’UE, nous montre à quel point, les valeurs émanant de notre union commune sont
puissantes et peuvent apporter la force nécessaire à des combats humanistes. L’engagement de ces personnes en Ukraine nous fait nous interroger sur
notre manque d’engagement vis-à-vis de notre patrimoine collectif qu’est la
construction de l’Union Européenne
Nous constatons que vivre dans un autres pays tel que l’Autriche, est un
très bon moyen pour s’ouvrir à l’Europe. Lorsque nous interrogeons des amis Chinois
ou Népalais sur leur vision de l’Europe, leur réponse est sans
équivoque : « l’Europe est à la fois une somme de nations
indépendantes qui ont du mal à s’harmoniser et est en-même temps une unité
économique ». Cette vision démontre
bien une Europe à deux vitesses où la culture européenne en tant que telle est
délaissée aux profils des intérêts économiques.
En tant que citoyen européen, nous voulons contribuer au changement d’état
d’esprit et cela passe d’abord par un changement de point de vue.
Les liens tissés avec des amis Espagnols, Italiens, Allemands, Autrichiens et Slovènes,
nous confortent dans l’idée que nos points communs culturels nous unissent plus
fortement qu’une union seulement économique. Aujourd’hui nous avons changé
notre définition d’harmonisation, qui souvent était assimilée à une uniformisation
des États.
L’Europe c’est un peu comme un orchestre où chaque pays à ces caractéristiques (tel un instrument de musique) mais qui, en jouant ensemble, peuvent composer une belle symphonie. Il nous faut donc trouver l’harmonie qui nous permettra tous ensemble, avec nos différences de composer notre futur.
L’Europe c’est un peu comme un orchestre où chaque pays à ces caractéristiques (tel un instrument de musique) mais qui, en jouant ensemble, peuvent composer une belle symphonie. Il nous faut donc trouver l’harmonie qui nous permettra tous ensemble, avec nos différences de composer notre futur.
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